Le cinéma québécois démarre timidement dans les années 1920 sous l’impulsion de cinéastes amateurs. L’un des plus importants est l’abbé Maurice Proulx qui, devenu cinéaste officiel du gouvernement de Duplessis, tournera des oeuvres majeures destinées à l’éducation populaire et au tourisme. Pour en discuter, j’ai reçu l’historien Marc-André Robert, auteur d’un ouvrage paru récemment chez Septentrion où il relate le parcours exceptionnel d’un «petit gars de la campagne» devenu un prêtre-cinéaste au service du gouvernement québécois.
» Émission sur l’abbé Prouxl et le cinéma québécois (25 janv. 2014) (mp3)
Pièces musicales présentées :
- Toto et Alfredo, tiré de la trame sonore de Cinéma Paradiso, par Ennio Morricone (1 :20)
- Le cinématographe, de Boris Vian (2:40)
- Extrait du documentaire sur la Gaspésie «En pays pittoresque» traitant de Percé et de l’Île Bonaventure. Ce documentaire a été filmé en 1938-1939 par l’abbé Maurice Proulx pour le Ministère de la Colonisation.
- Visite au cinéma, tiré de la trame sonore du film Cinema Paradiso, par Ennio Morricone (2 :23)
Pour en savoir plus :
Marc-André Robert, Dans la caméra de l’abbé Proulx. La société agricole et rurale de Duplessis, Québec, Septentrion, 2013, 234 pages.